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Un demi-dolmen et des haches néolithiques témoignent d'une occupation humaine ancienne du territoire de Breuillet. Bien qu’aucun document ne la mentionne, l'occupation pendant l'époque gallo-romaine et le Moyen-âge est avérée. La paroisse date du XIè siècle. Au XIIè siècle, La seigneurie fait ensuite partie des biens de Jean de Montagu. Confisquée lors son exécution, elle est restituée à sa famille en 1412. À cette époque. Breuillet compte seulement 10 feux. Les descendants de Montagu, Malet de Graville ou Balzac d'Entragues conservent la seigneurie jusqu’en 1656. Louis Malet de Graville fait établir en 1490 le « terrier de Marcoussis », qui donne l'état précis de Breuillet, Le territoire compte alors trois manoirs féodaux. et vingt hôtels soumis mis à redevance. Trois moulins à eau et une tuilerie s'ajoutent aux cultures, notamment de vigne. Les guerres de Religion, puis En 1659, Breuillet est acquis par Guillaume de Lamoignon, seigneur de Baville. La prise de pouvoir de Louis XIV ouvre une période de prospérité. Aux quatre moulins se sont jointes des industries : tuilerie, fabrique de fer ou forge. L'église est agrandie. un presbytère bâti. Vers 1 730, le curé. M. de Tarragon. et sa sœur créent les Écoles. Au cours de Après la chute de l'Empire, le cadre administratif et municipal doit être reconstitué. Progressivement. Ecole, mairie, assistance médicale et sociale. Sapeurs-pompiers se mettent en place. À l’arrivée du chemin de fer : le maire Guérin refuse l’installation d'une gare au village ; il autorise sa construction au Bout-du-Monde. À la fin du XIXè siècle, l’activité économique repose essentiellement sur les secteurs traditionnels. L'agriculture évolue vers des cultures maraîchères, la vigne diminue et finit par disparaître. Les moulins cessent peu à peu leur activité ou se reconvertissent. L'exploitation de l’argile est l'industrie dominante. L'implantation de l’usine Muller vers 1920 attire une main-d'œuvre portugaise importante. L'arrivée d'une population en provenance de Paris et la création de Port-Sud vers 1970 font passer Breuillet de l'état de village à celui de plus grosse commune du canton. Après la chute de l'Empire, le cadre administratif et municipal doit être reconstitué. Progressivement. Ecole, mairie, assistance médicale et sociale. Sapeurs-pompiers se mettent en place. À l’arrivée du chemin de fer : le maire Guérin refuse l’installation d'une gare au village ; il autorise sa construction au Bout-du-Monde. À la fin du XIXè siècle, l’activité économique repose essentiellement sur les secteurs traditionnels. L'agriculture évolue vers des cultures maraîchères, la vigne diminue et finit par disparaître. Les moulins cessent peu à peu leur activité ou se reconvertissent. L'exploitation de l’argile est l'industrie dominante. L'implantation de l’usine Muller vers 1920 attire une main-d'œuvre portugaise importante. L'arrivée d'une population en provenance de Paris et la création de Port-Sud vers 1970 font passer Breuillet de l'état de village à celui de plus grosse commune du canton.
VOUTE DU CHŒUR XVIIè siècle Bois de Châtaignier Eglise Saint-Pierre La dernière grande campagne de restauration de l'église permet de retrouver la couverture d'origine de la voûte en la débarrassant du faux plafond qui l'obstruait. La technique employée par les charpentiers est celle des tonneliers, la vigne étant importante dans la région. Ce travail est l'œuvre d'artisans locaux, qui ont employé le bois de châtaignier, réputé éloigner les araignées.
CHATEAU DU CHAPITRE XVIIè siècle Pierre meulière Route d’Arpajon
Vers la fin du XVI' siècle, « la terre de Breuillet est tenue directement du Roy à cause de son château du Louvre ; elle compose une seigneurie châtellenie, à laquelle sont attachées la haute, moyenne et basse justice, greffe tabellionage et sceaux authentiques avec droit de geôle et de prison. »
De l'ancienne seigneurie médiévale, occupée par plusieurs manoirs, rien ne subsiste. Le château du Colombier date de la fin du XVIII' siècle. Situé le long de l'Orge, celui du Chapitre a peut-être remplacé l'ancien manoir seigneurial autrefois construit ?sur le même site.
CORDERIE PRIEUR XIXè siècle Brique et pierre 50 route de Guisseray
Sans doute le plus ancien de Breuillet, le moulin du fief de Guisseray est affranchi de la banalité ?en 1297. Ce fief dépendait pour partie des seigneurs de Bruyères-le-Châtel. Le moulin produit au XIX' siècle un peu moins que les autres et subit plus fortement la concurrence.
Aussi, le chanvre étant cultivé dans la vallée, est-il transformé en corderie en 1884. Cette corderie existe encore aujourd'hui, mais son activité est arrêtée suite à un incendie.
LAVOIR XIXè siècle Pierre 58 route de Guisseray
Le hameau de Guisseray est groupé autour de la corderie. Les maisons délimitent une petite place ou s'étirent le long de la rivière. La vie sociale se déroule donc dans un espace restreint, et le lavoir, l'un des centres de la sociabilité féminine, en est très proche.
Il se présente sous la forme la plus simple: un abri, au bord de la rivière, construit en amont de la corderie, permet aux femmes de laver le linge au fil de l'eau. .
MOULIN HUTTEAU XIXè siècle Pierre et enduit Le Petit Brétigny Ce moulin, dont la retenue d'eau est importante, comporte un silo à grain en pierre accolé au bâtiment principal qui, joint à la hauteur de l'ensemble, en accentue le caractère industriel. Moulin le plus important de Breuillet, il produit plus de 3 tonnes de farine par jour jusqu'en 1924. Après la mort accidentelle du dernier meunier, Nicolas Hutteau, il est acquis par M. Bériot, directeur des Etablissements Muller, qui le transforme en habitation bourgeoise, puis en logements pour les ouvriers de son Usine
USINE DIDIER XXè siècle Route de DOURDAN
Le sous-sol argileux de Breuillet est depuis longtemps à l'origine de l'installation sur le territoire de tuileries et briqueteries, dont la toponymie conserve les traces.
À
En 1968, la société est rachetée par une filiale des ciments Lafarge, qui la cède quelques années plus tard au fabricant allemand de réfractaires Didier.
Aujourd'hui le site a disparu.
PORT-SUD
1965-1966 Architecte : Lucien Guerra Quartier Port-Sud
A l'apogée des Trente Glorieuses, un nouveau concept d'urbanisation trouve son illustration à Breuillet : un habitat résidentiel, joignant aux avantages de la vie collective l'agrément d'un cadre naturel et la proximité des loisirs.
Autour d'un lac drainant le fond de la vallée, des maisons mitoyennes, astucieusement décalées pour éviter la monotonie, sont regroupées en hameau. Des installations collectives - club, terrains de sport, piscine - s'insèrent dans un ensemble paysager.
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Breuillet |
© 2007 RM3V-2004/2007 |