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Blason : les deux tourelles représentent la mairie. La couleur or évoque le blé et le vert symbolise les bois. La ville doit son nom à « l'apôtre de Chartres ». Assassiné par des brigands auxquels il s'est offert en victime dans la forêt entre Chartres et Paris. Le sous-sol de Saint-Chéron a livré de nombreuses traces d’un passé ancien remontant au Paléolithique inférieur.
Au cours de la période gallo-romaine, le site est un centre important. Sans doute thermal : en effet. la fontaine de
En 1559, Charles de Lamoignon acquiert Baville. Dès lors, au gré de leur ascension sociale, les Lamoignon ne cessent d'agrandir leur domaine. Une politique d’achats successifs permet à Guillaume de voir sa terre de Baville érigée en marquisat, en 1670. Seigneurs de Saint-Chéron. les Lamoignon s'attachent à embellir et agrandir la cité et à y développer foire et marché.
Le 16 Mai 1789. Chrétiien-Franfois II, Garde des sceaux de Louis XVI, est ·trouvé mort dans le parc de Baville. Acquis en 1791 par Madame Roslin d'Ivry, le domaine passe ensuite à M. de Saulty. Le XIX' siècle est une période tranquille pour Saint-Chéron, lieu de villégiature apprécié.
Il devient un lieu de séjour pour certains artistes, comme Pierre Cicéri. L’arrivée du train en 1866 dynamise la commune : les carrières de grès prennent de l’ampleur, attirant une main d’œuvre italienne et bretonne qui fait exploser la croissance démographique.
Une usine de mèches de dynamite, une usine électrique, une fabrique de chaussures. Une scierie mécanique, associées à la traditionnelle tuilerie, font de Saint-Chéron au début du xxè siècle une commune en pleine expansion. Il en est plus de même après
En 1945, la dernière carrière est fermée, le trafic céréalier est en pleine chute, et les wagons de marchandises disparaissent des voies. Le ralentissement économique est toutefois freiné par l'important apport démographique généré par le caractère résidentiel de
SAINTE LUCIE DE SYRACUSE XVè Siècle Bois polychrome (H. : 70cm) Église Saint-Chéron Issue de la noblesse de Syracuse, Lucie refuse de se marier car elle désire se consacrer à Dieu. Afin de décourager son prétendant, elle s'arrache les yeux et les lui fait porter. Elle figure au nombre des victimes des persécutions de Dioclétien. N'ayant pu la faire périr par le feu, ses bourreaux lui ont transpercé la gorge avec une épée. Honorée à Rome dès le VIè siècle, cette sainte très populaire est inscrite au canon de la messe. La statue, dont la tête est disproportionnée, manifeste la persistance d'un art populaire, simple et naïf, au milieu de courants artistiques plus élaborés.
CHÂTEAU DE BAVILLE 1625 et 1677 Architecte : Michel Villedo Brique et Pierre
À la place de l'ancien manoir seigneurial de Baville, Chrétien de Lamoignon fait édifier par le maître-maçon de Louis XIII un grand château couvert d’ardoises : un corps de logis principal de deux étages, surmonté d'un fronton et flanqué de deux ailes latérales moins hautes terminées par un pavillon en saillie qui constitue le fond de la cour d'honneur.
Deux ailes en retour, sans doute prévues dans le plan initial, sont construites pour François-Chrétien de Lamoignon en 1677, dans le respect du style originel. L'aile gauche est détruite au début du XIXè siècle, et les matériaux sont utilisés pour construire une orangerie.
FONTAINE XVIIè siécle Pierre Château de Baville
Au XVIIè siècle, le parc à la française du château est le lieu de promenade de grands personnages invités par Guillaume de Lamoignon, tels Racine, Boileau, Madame de Sévigné, Regnard, Fléchier ou Bourdaloue.
De 1676 à 1686, le caractère naturel du site est renforcé par des plantations sur les butes Saint-Nicolas et Sainte Catherine où un prieuré, d'origine ancienne, et un ermitage étaient autrefois établis. Le parc est alors orné de grottes artificielles et de statues.
Un petit pavillon, « le Café ", agrémente le site : il est coiffé d'une coupole décorée de quatre personnages qui symbolisent
COMMUNS XVIIIè siecle Brique et Pierre Château de Baville
En 1769, Chrétien-François de Lamoignon fait construire les communs en U, en avant du château. Là encore, une volonté d'harmonisation préside aux choix esthétiques : par leurs matériaux comme par leur style, ces bâtiments s'intègrent parfaitement à l'ensemble.
Le tout forme une demeure majestueuse et digne, à l'image de la grande famille qui l'a ?fait bâtir. Le 16 mai 1789, Chrétien-François met fin à ses jours dans l'une des grottes du parc. Le domaine est acquis en 1791 par Mme Roslin d'Ivry, puis par M. de Saulty.
VOIE XVIIè siècle Grès Venant de Autrefois, une voie romaine remontait de Paris vers Dourdan, par Breuillet et Saint-Chéron, en direction de Chartres. La voie ouverte au XVIIè siècle passe quant à elle par la vallée.
CARRIERES DE MAGADASCAR Fin du XIXè et début du XXè siècle Grès Madagascar
Entre l'Orge et
Elle emploie une main-d'œuvre majoritairement italienne, originaire d'une même commune, ainsi que des Bretons venant d·Ergué-Gabéric. Ces ouvriers donnent au site d'extraction le nom de Madagascar, en raison de la chaleur qui y règne.
À l'époque, un système de wagonnet permet un transport plus aisé et plus rapide des pavés vers la gare de Saint-Chéron, où ils sont transbordés sur les wagons de |
Saint-Chéron |
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