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LITRE FUNERAIRE ARMORIÉE (détail) XVIIIe siècle Pierre peinte (50 x Église Notre-Dame-de-l'Assomption de-la-Vierge La litre funéraire est une bande noire tendue ou peinte à l'intérieur ou à l'extérieur d'une église, lors des obsèques d'un seigneur, et qui porte ses armoiries. Cet hommage est un privilège des seigneurs haut-justiciers. Les armes ornant cette litre sont celles de la famille de Lamoignon. Les seigneurs de Forges rendent la moyenne et la basse justice, Mais la haute justice relève des seigneurs de Courson. Jean-Baptiste Le Jariel, seigneur de Forges de 1694 à1717, achète en août 1700 les droits honorifiques et de prééminence pour lui et héritiers dans l'étendue de sa seigneurie. À son décès, sa litre est peinte dans l'église de Forges. M. de Lamoignon, seigneur de Courson, intente un procès à sa veuve, refusant d'abandonner ce privilège de seigneur, haut-justicier, et fait remplacer dans l'église la litre funéraire des Le Jariel par la sienne, dont subsistent deux blasons.
ÉGLISE NOTRE-DAME-DE-L'ASSOMPTION-DE-LA-VIERGE XIIè, XIIIè, fin du XVè siècle et 1861 Meulière et grès Rue du Général-Leclerc
En 1110, Tévin de Forges donne l'église à l'abbaye clunisienne Sainte-Marie de Longpont. Endommagé pendant la guerre de Cent Ans, l'édifice est reconstruit en grande partie à la fin du XVè siècle, et Michel Rat, seigneur de Forges de 1482 jusqu'au début du XVIè, siècle, participe alors peut-être aux travaux. En 1861, de nouveau délabré, l'édifice est restauré et consolidé. La voûte et le clocher sont refaits, le chevet, la charpente et la toiture sont réparés, et les vitraux sont changés. En 1878,la cloche est refondue. L’église actuelle comporte un clocher de plan carré, buté par des contreforts d'angles disposés en équerre, qui comporte quatre niveaux éclairés par des baies en arc légèrement brisé et est couvert d'un toit en bâtière. L'entrée de l'édifice est située au sud, où une porte à petits plis est protégée par un porche « caquetoire ». Le portail, du XVè siècle, conserve une archivolte en anse de panier, surmontée d'un arc en accolade sommé d'un fleuron et orné de rinceaux, d'un rat et d'un lion dont la tête a été martelée. Deux pinacles ouvragés l'encadrent. À l'intérieur, la nef de cinq travées, voûtée en anse de panier, est ouverte au sud sur un unique collatéral, par de grandes arcades en arc brisé qui reposent sur des colonnes octogonales. Ce collatéral est flanqué de cinq chapelles en épi, voûtées d'ogives. Le chœur ogival, qui date du XIIIe siècle, est terminé par un chevet plat percé de trois baies en plein cintre.
CHÂTEAU DES FORGES XVIIe et XVIIIe siècles Pierre meulière et grès Rue des Richards
Un château existe à Forges dès le XIIIe siècle. Il est rebâti au XVIIe siècle,probablement par la famille de Baillon, et entièrement transformé par Edme Mathurin Le Jariel, écuyer du roi, seigneur de Forges de 1717 à 1729, dans la famille duquel le domaine reste jusqu’en1810.
En1819, le château est acheté par Pierre Antoine Robert de Saint-Vincent, dont la famille en conserve la propriété. L'édifice à un étage, de style classique, est composé d'un corps central, surmonté d'un attique couronné d'un fronton triangulaire, et flanqué de deux pavillons avec des combles à la française, percés de lucarnes. La grille d'entrée, également du XVIIIe siècle, est bordée par un ahah.
CHÂTEAU DE PIVOT Première moitié du XIXe siècle Pierre et brique
Le lieu est habité depuis longtemps, car Etienne de Viroflay vend en 1274 un manoir situé à Pivot, avec ses dépendances, un jardin et un fief de 90 arpents. Ce château a pour origine un pavillon de chasse du XVIe siècle, entouré de fossés, appelés « canaux » et alimentés par de nombreuses sources. Le domaine est vendu en 1775 à la comtesse de Brionne, propriétaire du comté de Limours, mais son fils, le prince de Lambesc, s'en sépare en 1817. Entre les années 1830 et 1850, le nouveau château est construit à l'emplacement de l'ancien manoir, et les douves sont comblées.
Cette demeure comporte un corps central surmonté d'un clocheton, flanqué au sud d'un pavillon carré avec un toit à
LAVOIR D'ARDILLIÈRES XIXe siècle Grès et bois de chêne Ardillières, rue de Ce lavoir rectangulaire est sommé d'un toit à quatre pans couvert de tuiles, soutenu par des piliers et une charpente de chêne. La cuve enterrée, alimentée par une source au débit permanent, est entourée de dalles de grès sur lesquelles est lavé le linge. L'édifice a été restauré en 1985.
ÉCOLE COMMUNALE 1899 Architecte : Valseur Pierre meulière Rue du Général-Leclerc
Un maître d'école est mentionné à Forges dès 1708. Vers 1850, deux écoles sont implantées dans le village, celle des garçons, laïque, aménagée par la commune en 1834, et celle des filles, propriété de mademoiselle de Saint-Vincent, tenue par des religieuses.
En 1882, devant les demandes réitérées de l'Inspection académique, qui dénonce l'insalubrité de l'école des garçons, et les menaces du conseil général de procéder d'office à l'étude d'un projet de construction d'un nouveau bâtiment, la municipalité vote le principe de ces travaux. L'implantation de la nouvelle école suscite des controverses.
En 1889, le conseil municipal décide l'étude du projet de construction, mais le terrain convenable n'est trouvé qu'en 1895. Le groupe scolaire est ouvert en octobre 1899. Il comprend alors deux classes uniques pouvant contenir chacune 72 enfants, l'une destinée aux filles, et l'autre aux garçons, sépatées par un pavillon central divisé en deux parties égales, où logent les instituteurs.
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Forges les Bains |
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