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Un acte de 1118 mentionne la présence du seigneur Burchard de Vaugrigneuse aux funérailles de Milon de Bray, seigneur de Montlhéry assassiné par Hugues de Crécy, seigneur de Gometz-Le-Châtel. À cette époque, un château fort entouré de fossés existe dans le fief.
Les seigneurs de Vaugrigneuse, hommes liges du roi. sont tenus d'assurer la garde au château de Montlhéry quarante jours par an. Jusqu'en 1395, le château fort et les terres appartiennent à la famille de Vaugrigneuse, laquelle s'illustre pendant les croisades, et sert avec honneurs Philippe Auguste.
À la fin du XIVe siècle, le fief passe aux mains des seigneurs de Briis-sous-Forges. Jacques de Montmort, puis Denis Dumoulin, évêque de Paris, et son frère Pierre Dumoulin, archevêque de Toulouse. Durant la guerre de Cent Ans, Jean sans Peur s'empare du château de Montlhéry, et de nombreux autres dans les environs, et établit une garnison qui dévaste la région. La forteresse de Vaugrineuse est probablement détruite à cette époque.
En 1554, la seigneurie devient la propriété de Guillaume Duval, trésorier de la généralité de Tours, qui la transmet à son gendre. Jean Héroard, conseiller du roi, médecin de Charles IX, Henri III. Henri IV et Louis XIII. Jean Héroard fait construire le château actuel, bâtir la chapelle nord de l'église. et obtient en 1618 que la paroisse de Vaugrigneuse soit détachée de celle de Briis-sous-Forges, à laquelle elle est alors réunie depuis plus de 150 ans.
En 1624 Louis XIII lui accorde les droits de haute, moyenne et basse justice sur ses terres de Vaugrigneuse, qui échappent ainsi à la dépendance de la seigneurie de Briis. Jean Héroard meurt pendant le siège de
Le citoyen Bouillette, premier maire de la commune, achète le domaine, qu'il revend quelques années plus tard au vicomte de Vernaux. Au XIXe siècle, une mairie-école et plusieurs lavoirs sont construits. L'essentiel de l'activité des habitants est tourné vers l'agriculture et, à la fin du XXe siècle. Vaugrigneuse est encore entouré d'exploitations agricoles. Mais comme beaucoup de communes du canton, la ville devient principalement résidentielle.
CHÂTEAU DE Début du XXe siècle Brique et calcaire 4, rue de En 1498, neuf arpents de terre situés à Au XVIIIe siècle, Barthélemy Blot, fils d'une famille paysanne anoblie, y construit une maison de plaisance. Après L'actuel château est construit au début du XXe siècle par le comte de Biré, à l'emplacement de l'ancien manoir. Le bâtiment comprend un corps central de deux étages, coiffé d'un toit indépendant à quatre pans, percé de lucarnes au fronton cintré, et deux pavillons d'angle de trois étages.
CHÂTEAU XVIIe siecle Pierre enduite Rue Héroard
Le château fort de Vaugrigneuse est décrit dans un aveu de 1507 comme un château clos à faussez à eau, cour, jardin, colombier, cave, tout en ruines et non-valeur ». Le bâtiment actuel est reconstruit à l'emplacement de l'édifice antérieur, vraisemblablement par Jean Héroard, médecin d'Henri IV et de Louis XIII, et seigneur de Vaugrigneuse au début du XVIIe siècle.
Remanié à plusieurs reprises, le manoir conserve toutefois son aspect originel, comportant un corps central à cinq travées, ordonné avec symétrie, couvert d'un toit à deux pans percé de lucarnes, et flanqué de deux pavillons carrés côté cour. Un large escalier à double volée, en grès, conduit au rez-de-chaussée surélevé qui est précédé d'une terrasse. Le bâtiment du XVIIe siècle est construit entre deux tourelles qui proviennent sans doute de la construction médiévale.
Des communs restaurés et un colombier complètent l'ensemble. En 1957, des formateurs bénévoles du Cemea achètent le domaine, ii devient en 1960 le Centre national du Cemea, et accueille depuis des séminaires et des groupes.
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Vaugrigneuse |
© 2007 RM3V-2004/2007 |